L'ADFM mène un combat depuis plus de 10 ans pour l'égalité de l'accès à la propriété des terres collectives au Maroc.
Ces terres sont assujetties à un statut foncier particulier, et peuvent se définir comme étant : « celles qui appartiennent collectivement à un groupement d’habitants de même origine et descendant d’une même ethnie ». Mais la gestion effective de ces terres est assurée au sein de la collectivité en question, qui exclue les femmes à deux égards : la jouissance du droit d’usufruit, et la perception d’indemnisations en cas de cession de ces terres.
Seule la promulgation d’une loi en bonne et due forme pourrait changer quelque chose à la donne actuelle, et c'est pourquoi l'ADFM Rabat poursuit son plaidoyer.