L'association
Face à la détérioration de liberté de la presse en Egypte, la fondatrice de Wlaha Wogoh Okhra décide d’investir le seul espace public encore disponible pour dénoncer les inégalités entre femmes et hommes : internet.
Fondé en 2013, She Has Other Faces anime une plateforme en ligne féministe documentant et rendant visibles les violences envers les femmes en Egypte et plus largement dans le monde arabe. Se voulant un espace libre et sûr pour les femmes souhaitant témoigner des violences vécues, le site fait ainsi le pari du journalisme comme vecteur de changement social. She Has Other Faces propose désormais un journal annuel diffusé dans le milieu journalistique et des ONG. Elle anime également des ateliers de formations journalistique avec une perspective féministe.